Cette fois encore, je ne vous propose pas d’article bien construit ou de traduction d’articles entiers (désolée), mais une suite de liens vers des éléments d’information qui ont retenu mon attention dernièrement…

Tout d’abord, la “Journée contre les mutilations sexuelles féminines” ayant eu lieu mercredi dernier, je signale quelques textes et analyses sur l’excision qu’Alain Jean-Mairet a récemment mis en ligne: “Grande-Bretagne, 66.000 femmes et jeunes filles excisées“, commentant une étude financée par le Département de la Santé britannique; “Pas d’islam sans excision“, article illustré par des photos du New York Times montrant une cérémonie d’excision collective et gratuite organisée dans une école indonésienne; “Les Nations-Unies et l’excision islamique: chut…“, ou comment le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU évite soigneusement de se prononcer lorsqu’il s’agit de l’excision – et de traductions manifestement erronées relatives aux prescriptions islamiques quant à l’excision; et enfin “L’excision, une “coutume traditionnelle” qui renaît en flèche“: en 1996, l’UNICEF estimait qu’environ 2 millions de fillettes étaient excisées chaque année, et promettait d’agir pour abolir cette horreur. Aujourd’hui, en 2008, on peut mesurer l’efficacité de son action, puisque l’estimation du nombre annuel d’excision est monté à 3 millions…

L’excision se pratique avant tout sur des petites filles. Plus agées, d’autres moyens sont employés par les familles pour s’assurer de la soumission des femmes: séquestration, persécutions mentale et physique, voire meurtre. Le tout, bien entendu, pour “défendre” l’honneur du clan. Une étude consacrée aux crimes d’honneurs et à leurs différents aspects en Grande-Bretagne est parue au début de ce mois; elle est téléchargeable ici. Même si les cultures d’islam ne sont pas les seules mises en cause, je crois bien qu’on peut en conclure, avec Point de Bascule: “Bien des Musulmanes ne craignent pas tant l’islamophobie que leur famille!

Restons en Grande-Bretagne. Les propos de Rowan Williams, archevêque de Canterbury – primat de l’Eglise anglicane et, à ce titre, membre de la Chambre des Lords -, ont soulevé une vague de protestations: jeudi, celui dans lequels certains voyaient déjà un dhimmi de première catégorie a ainsi dit sur les ondes de la BBC qu’il “lui semblait inévitable” que certaines dispositions de la Charia, la loi islamique, “soient reconnues par société et la loi” britannique, notamment “en matière de mariage, de divorce, d’héritage etc”. Propos complétés lors d’une conférence donnée le même jour (voir ici l’analyse de ces propos par Melanie Phillips). Selon le prélat, “l’argument “une [seule] loi pour tous” est un peu dangereux”, et il préfèrerait que les “arrangements constructifs” avec certains aspects de la loi islamique soient possibles, pensant qu’ils “faciliteraient la cohésion sociale”. De nombreux Anglais, anglicans ou non, demandent à présent la démission de l’archevêque.

Et certains journaux rappellent que, dans les faits, la législation islamique est en effet parfois déjà reconnue Outre-Manche: ainsi l’existence de conseils et de tribunaux de la charia, réglant des affaires matrimoniales et même, récemment, au moins une affaire de droit pénal: à Woolwich, de jeunes somaliens soupçonnés d’avoir poignardé un des leurs furent arrêtés par la police puis relachés pour être jugé lors d’un procès conforme à la charia…! L’administration reconnaît, elle aussi, des situations en principes illégales, puisque depuis peu les maris polygames peuvent réclamer des allcations sociales supplémentaires pour leurs épouses additionnelles – pour autant, cependant, que le mariage ait été conclu dans un pays autorisant les mariages polygames.

Encore et toujours Outre-Manche. Bien que cela ait déjà été dénoncé par d’autres, tels Theodore Dalrymple, un ministre britannique a choisi ce moment pour lancer un autre pavé dans la mare du désastre multicultislamiste: celui du problème des mariages consanguins et de leurs conséquences. Parmi les communautés musulmanes de Grande-Bretagne, celles originaires des régions rurales du Pakistan sont les plus enclines à arranger des mariages entre cousins (dans près de la moitié des cas, estime-t-on). Et les recherches médicales montrent que les enfants issus des couples pakistano-britanniques, s’ils ne constituent que 3% des naissances, représentent un tiers du total enfants affectés par des problèmes congénitaux et autres maladies génétiques… Phil Woolas, le ministre qui vient de mettre les pieds dans le plat, affirme:

Si vous en parlez à n’importe quel généraliste, il vous dira que le niveau de handicap est plus élevé dans la population pakistanaise que dans la population globale. Et tout le monde sait que c’est causé par des mariages entre cousins au premier degré. (…) le problème est que nombre des ces parents et des porte-paroles de ces communautés sont eux-même le produit de mariage consanguins. Il est très difficile de dire « vous ne pouvez pas faire ça », parce que c’est un sujet humain, très délicat. (…) C’est pour ça que ce n’est pas discuté, et que les gens en dehors du domaine médical ne savent pas vraiment que ça existe.

Woolas est soutenu par des membres du personnel médical ainsi que par une autre parlementaire, Ann Cryer, qui voudrait que les parents soient mieux mis en garde contre les dangers de la consanguinité:

J’ai rencontré des cas de cécité et de surdité. Il y avait une pauvre fille qui devait avoir une bombonne d’oxygène sur le dos et respirait grâce à une trachéotomie. Ses parents avaient été avertis qu’ils ne devraient plus avoir d’enfant. Mais quelques mois après que l’époux soit revenu du Pakistan, ils ont eu un autre bébé, qui est né avec exactement le même problème.

CQFD, l’information/prévention ne semble pas servir à grand chose; autre remarque en passant, Woolas précise que les mariages consanguins sont un fait “plus culturel que religieux”… C’est bien possible, mais ce qui est certain, c’est que les zones d’arriération culturelle que l’on trouve encore de nos jours à ce niveau comprennent pas mal de pays musulmans – voir par exemple cette carte. L’immigration massive fait que ces arriérations se retrouvent bien sûr en masse chez nous également, avec les autres “coutumes” des migrants… Des médecins de Sydney font les mêmes constats par rapport à leurs immigrants libanais… Tout ceci a un coût économique et social qui n’est quasiment jamais discuté. “L’immigration est une chance”, mantra des décideurs occidentaux…

Update 12/2: Alain Jean-Mairet vient de mettre en ligne la version française d’un article de Daniel Pipes traitant justement de la situation au Royaume-Uni: Confrontation britannique avec la loi islamique. A lire.

Elargissons maintenant un peu le champ, et revenons à l’ensemble de l’Europe. J’ai déjà mentionné plusieurs fois “America Alone” sur ce blog, excellent petit ouvrage de Mark Steyn – notamment ici (traduction d’une interview de l’auteur), ici (mentionné dans la critique d’un livre de W. Laqueur, “Les Derniers Jours de l’Europe”) et enfin ici (traduction d’un article dont le livre n’est qu’un développement, il me semble). Sur le même sujet, il y a aussi la traduction d’une interview de Gunnar Heinsohn, ici. Tous ces textes commentent le problème démographique de l’Europe et ses conséquences. Grâce à Hoplite, je viens de découvrir un autre texte relatif à ce sujet: Il s’agit d’une communication d’un géopoliticien français, Aymeric Chauprade, intitulée “L’immigration extra-européenne, un défi majeur pour l’Union européenne“, et présentée lors d’un congrès en novembre 2004. Le texte s’articule autour de trois points principaux: effondrement démographique des peuples européens, repeuplement de l’Union par des populations extra-européennes, facteurs d’amplification du phénomène. Je vous invite vivement à le lire…

Enfin, terminons par du belge: selon La Dernière Heure, la banque Fortis annonçait le mois dernier le lancement du “Fortis B Fix 2008 Islamic Index 1“, une “sicav qui répond aux exigences de la loi religieuse”. Seront donc exclues de son index de référence “les compagnies actives dans le secteur de la vente d’alcool, de tabac, de porcs, de services financiers, de la défense, du divertissement”… Je vous passe le reste du blabla. Je n’ai pu encore vérifier la véracité de l’info (‘pas trouvé trace jusqu’ici du Fortis B Fix 2008 Islamic Index 1 sur le site de la banque), mais je compte bien me renseigner. Je comprends bien la démarche commerciale de la banque, et prend l’info comme un signe de plus de la non-intégration des migrants et des perspectives d’islamisation à moyen/long terme, mais je n’en pense pas moins. Et le cas échéant, mon compte chez eux sera cloturé… Moi aussi j’ai des convictions 😉

Update 13/02: il s’avère que la sicav islamique de Fortis existe bien… (merci Marsu!)