J’ai diffusé certains essais ou articles un peu long en format pdf. Voici des liens pour les télécharger, ainsi qu’un bref descriptif de leur contenu:
Ibn Warraq – A savoir avant de débattre avec un Musulman
Ce document est une traduction (parfois un peu étoffée) des notes qu’Ibn Warraq rédigea pour une conférence, et qu’il mit en ligne en décembre 2004. Il présente quelques éléments de réponse aux arguments les plus courants des apologistes de l’Islam. Voici sa table des matières…
1. « Connaissez-vous l’Arabe ? »
Musulmans non-arabophones
La langue Arabe, son évolution et ses différentes formes
Connaissez-vous l’Araméen ?
En Résumé…
2. « Hors Contexte! »
Contexte historique – l’Abrogation…
Contexte Textuel
“Quiconque aura tué une personne … ”
“… et frappez-les ”
Jihad & dhimmitude…
3. Quelques Derniers Mots à propos des Sources
Le Coran
La Sîrah
Les Ahâdîth
Exemples…
– Coran
– Sîrah
– Ahâdîth
Mahomet (Rodinson)
Synthèse (illustrée 😉 ) de la bio du prophète de l’Islam, basée sur l’ouvrage de Maxime Rodinson.
Issa, le Jésus musulman
Traduction d’un court essai examinant les conceptions chrétiennes et musulmanes de Jésus / Issa.
Tirs Croisés – synthèse
Mon grain de sel sur “Tirs croisés, la laïcité à l’épreuve des intégrismes juifs, chrétiens, musulmans”, de C. Fourest & F. Venner. “Synthèse critique” rédigée à l’intention de l’amie qui m’avait offert ce livre…
Mariées à 11 ans
Un article du Marie-Claire d’octobre 2006, reprenant les photographies prises par Stéphanie Sinclair en Afghanistan.
Nakhla
Trois versions du premier raid fructueux lancé par Mahomet sur ses voisins mekkois, narrées par trois auteurs différents: le biographe arabe Ibn Hicham, l’érudit iranien Ali Dashti, et le journaliste français René Marchand. Où l’on se demande ce qui permet aux musulmans de classer cette razzia dans les “batailles” du “prophète”; le mot est vraiment bien noble pour les agissements de bandits de grand chemin!
Une convention-modèle de dhimma
La « dhimma », c’est le « pacte » qui conditionne les rapports entre l’état et les non-musulmans vivant en terre d’Islam…
Le « dhimmi » est un « protégé ». OK, mais protégé de qui ?? Et bien, pardi, cet « étranger en Terre d’Islam » (qui est surtout, la plupart du temps, l’indigène d’ une contrée conquise par l’Islam) est essentiellement protégé de l’hostilité… des musulmans eux-mêmes, comme le note Jacques Ellul.
Ce dernier fait aussi remarquer que ce « contrat » est inégal : c’est une « charte octroyée »; celui qui octroie la charte peut tout aussi bien la révoquer – de plus, il décide seul de ce qui est octroyé. Enfin, ces droits sont tout le contraire d’une théorie telle que celle qui a abouti aux droits de l’homme : l’infidèle n’a de droits que pour autant qu’ils sont reconnus dans cette charte et pour autant qu’elle dure ; par lui-même, il n’a aucun droit à faire valoir…
April 30, 2007 at 9:20 am
Les dhimmis de demain
Chronique d’une politique-fiction
© Par François Celier (1)
Que diront-ils si personne ne les informe de ce qui les attend ?
Le scénario de long métrage qui va suivre n’a nullement la prétention d’être la vérité de demain. D’ailleurs, qui saurait dire de quoi demain sera fait ?
Cette mouture scénaristique évoque une conflagration mondiale en gestation.
Les protagonistes devraient s’y préparer, d’autant qu’une des deux parties -l’islam radical-, a plusieurs fois manifesté et démontré sa volonté d’agresser son adversaire déclaré : les occidentaux et leur civilisation.
En dépit de leurs contorsions et compromis diplomatiques, les gouvernements démocratiques doivent y faire face. Six ans après avoir subi de nombreuses attaques, de massacres d’innocents et de tests d’évaluation de réactivité, c’est toute la civilisation occidentale qui se trouve en demeure d’organiser l’affrontement du conflit majeur qui se met en place.
Il est grand temps de l’anticiper.
L’objet du conflit repose sur une thèse de la deuxième moitié du XXème siècle. Elle semble relativement oubliée, méconnue du grand public, occultée, voire falsifiée. Or, c’est elle qui a préétabli et revendiqué d’entraîner l’humanité dans un futur qui ne dépendrait pas d’un principe d’incertitude ou d’une éventuelle relativité restreinte, mais de la réalité biblique d’une guerre thermonucléaire. Pour des yeux avertis, cette lecture contemporaine, de même que la fresque qui se dessine à l’horizon sont très alarmantes, peut-être même apocalyptiques, s’il advenait qu’un grain de sable atomique, pour un prétexte politico-religieux, devait être « fissionné ».
Cette menace est dans l’air que respire, exhale et proclame le Président Perse d’Iran, Ahmadinejab. Il détient les moyens techniques et financiers de sa guerre « messianique ». Tous les leviers de commandes, la maîtrise des paramètres stratégiques et les composants de sa bravade hégémonique sont entre ses mains. Sa détermination obsessionnelle et son arsenal nucléaire potentiel annoncent les prémisses d’une guerre totalitaire à court terme. Outre l’agressivité de ses fulminations, il propage sa vision mystique de l’avènement du 12ème Imam grâce à une armée de mollahs zélés, d’islamistes radicaux et d’islamikazes à travers tous les courants de la communauté musulmane (l’Oumma). Il y dénonce le monde des mécréants, des infidèles en général et de la civilisation occidentale en particulier ; avec pour épicentre métaphysique Israël, et pour cible géopolitique, le grand Satan américain, son allié.
Une de ses cibles, représentée par la France, est aussi dans sa ligne de mire.
Ce conflit mondial qui s’est engagé progressivement depuis le 11 septembre 2001 est d’autant plus alarmant que les populations menacées méconnaissent sa dimension irrationnelle, cependant parfaitement décrite et annoncée depuis près de 2500 ans par le prophète Zacharie, fils de Bérékia, au temps du roi Darius.
Au chapitre 14, verset 12/13, il décrit avec une stupéfiante prescience visionnaire :
« Voici de quelle plaie l’Eternel frappera tous les peuples ayant combattu contre Jérusalem : leur chair se décomposera, eux étant encore sur leurs pieds, leurs yeux se dessècheront dans leur orbite et leur langue se fondra dans leur bouche ».
Après avoir évoqué des images semblables à celles d’Hiroshima atomisée, le prophète évoque ensuite la confusion mentale qui saisira les assaillants :
« En ce jour, l’Eternel jettera un grand trouble parmi eux ; ils s’attaqueront les uns les autres, et lèveront la main l’un contre l’autre. »
Cette ultime bataille se produira à l’encontre de Jérusalem…
Serait-ce la cause prémonitoire de la fascination qu’exerce la cité de Sion pour ses ennemis séculaires qui se la disputent depuis trois mille ans, auxquels s’adjoindront de nos jours des dizaines de nations onusiennes ?
« Ainsi parle l’Eternel, qui a déployé les cieux, fondé la terre et formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui : Je vais faire de Jérusalem une coupe de vertige pour tous les peuples qui l’environnent ; et le malheurs atteindra aussi Juda (la Judée), lors du siège de Jérusalem. En ce jours-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour toutes les nations. Tous ceux qui voudront la soulever seront meurtris, et toutes les nations de la terre (par le truchement de l’ONU) s’assembleront contre elle ». Chapitre 12 : 1-3.
Précédemment dans « La prunelle de Dieu », j’ai décrit ce que la cité de Sion représentait d’un point de vue ontologique. Néanmoins, le verset 16 du chapitre 14 indique un espoir aux rescapés de cette conflagration nucléaire dont la cause, n’en déplaise à l’intelligence des dialecticiens, n’est autre que métaphysique :
« Les survivants de toutes les nations qui seront venues contre Jérusalem y monteront chaque année pour se prosterner devant le Roi, l’Eternel des armées, et pour célébrer la fête des Tabernacles » (Succoth)
Pour comprendre la gravité de ces avertissements, il faut en discerner les contours selon l’intuition de chacun, le bon sens, la culture historique et les connaissances militaires qu’un tel sujet implique, notamment son irrationalité. Cette guerre totalitaire n’épargnera aucun des cinq continents, mais elle s’y manifestera de diverses manières.
Dès lors, qu’en sera-t-il de l’Europe ? Bien qu’ils se refusent à l’admettre, les dirigeants de l’UE sont de plus en plus affectés par l’incontrôlable colonisation rampante qu’ils subissent. Depuis des années, le contrôle des flux migratoires dont le but était d’acquérir Pouvoir, Prospérité et Prééminence perdues (pour faire jeu égal avec les USA et les puissances émergeantes). Cette colonisation masquée échappe à leur maîtrise. Par ailleurs, ils réalisent que le projet de constituer une Eurabia économique et politique comprend une « insolite » puissance religieuse vouée au mot d’ordre de son prophète guerrier : la conquête du monde.
Sanctuarisés au cœur d’une Oumma comprenant plus d’un milliard trois cent millions de musulmans (plus ou moins fidèles), près de dix pour cent de croyants mahométans (130 millions) seraient des islamistes purs et durs (notamment Waahabites et Salafistes), opérationnels sur ordres de leaders idéologues à cols blancs, et autres dirigeants barbus. Patients stratèges, ces derniers orchestrent la partition d’une vaste campagne : propagande de pseudo tolérance et de paix alternant avec toutes sortes d’intimidations (chantage à l’anarchie, à la terreur, aux mouvements migratoires de populations miséreuses harcelées ou massacrées dans des Etats islamiques). Cette réalité n’émeut guère l’égoïsme occidental (exemple du Darfour) alors qu’elle préfigure les foules de désespérés cherchant à survivre (ou mourir) aux portes des pays démocratiques.
Contrairement à ce qu’estiment les spécialistes de ces questions, ces stratégies ne sont qu’apparemment désorganisées et sans liens entre elles. En fait, elles disposent en commun d’un parfait manuel de guerre (le coran) ; d’un solide corps de doctrines ; d’un guide exemplaire (Mahomet) ; de leaders charismatiques (Ben Laden et autres Ahmadinejab) ; de symboles puissants (Jérusalem, la Mecque, le Croissant, le Cimeterre, le Pétrole) ; des Lois de la Shari’a ; de mobiles exaltants (de juteuses razzias) et d’un avenir messianique (Paradis d’Allah, Califat islamique ou avènement du 12ème Imam).
Depuis une décade, ce mouvement idéologico-religieux hostile se déroule méthodiquement à travers l’Europe. Mais son rythme s’accélère de nos jours : réseaux de passeurs professionnels ; frontières libres de ses pays membres ; lois permissives bienveillantes et humanistes (réunification familiale ; baby boom d’engendrements naturalisés ipso facto ; assistanats privilégiés, etc.)
A l’heure actuelle, coran par cœur, shari’a en perspective et bonne connaissance des lois et passe-droits des pays à soumettre, les leaders et imams pieusement instruits et politisés sont en mesure d’estimer que la molle et vieillissante Europe est bientôt mûre pour un Jihad brutal.
L’impact médiatique et les images de l’effondrement des Twin Towers et autres attentats spectaculaires leur servent de modèles. Rêvent-ils de la chute de la Tour Eiffel sur les beaux quartiers ? D’une prise d’otage de centrale atomique ? Des mille et une nuits d’angoisse occidentale ? Les islamistes connaissent la puissance du symbole lorsqu’il est associé à l’effroi.
Selon les règles conventionnelles des coutumes guerrières de leurs lointains aïeux, le grand jihad devrait se traduire par une méga razzia mahométane (ou OPA totalitaire) sur les richesses européennes ; la décapitation des opposants et le viol des femmes (vieux réflexe atavique du remplacement accéléré de la natalité des vaincus par celle des vainqueurs).
Les signes de faiblesse des démocraties infiltrées leur préparent la voie (surdité et manque d’attention de l’Union Européenne ; anesthésie des opinions publiques ; appréhension du vide démographique et du manque de travailleurs devant assurer les PIB, les retraites et le train de vie des gouvernances ; incitation à la conversion musulmane ; à la peur barbaresque ; au terrorisme et au nec plus ultra : d’imparables hordes d’islamikazes… jusqu’à ce que l’entière soumission de ses populations soit accomplie. Acta est fabula.
Une Europe de la dhimmitude ?
Pour les besoins du scénario, j’émets l’hypothèse qu’il y a 60 ans, un personnage de renom (français) aurait été l’inspirateur d’une nouvelle Europe. Héros d’une guerre qui fit près de 50 millions de morts, ce grand homme cultivé imagina une stratégie géopolitique « originale » pour qu’une telle horreur ne se reproduise plus sur le vieux continent. Son dessein fut celui d’une grande « politique arabe » d’après guerre et post-colonialiste. Malencontreusement, cet homme providentiel manifesta une inimitié croissante envers la puissance américaine (bien que celle-ci fût secourable). Mais elle risquait de lui porter ombrage, d’autant qu’elle s’associait au fragile Etat d’Israël à peine reconnu par l’ONU. Or, cet Etat Sioniste était depuis toujours viscéralement abhorré par le monde arabe… De plus, rescapés de l’horreur nazie, ces israéliens (inopinés dans son dessein) préféraient s’abriter sous le parapluie nucléaire américain plutôt que sous l’exceptionnelle ombrelle culturelle française. Toujours est-il qu’afin de devenir le fer de lance de la restauration d’une Europe en ruines, ce brillant stratège préfigura l’avènement d’une Eurabia politique (celle-là même qui sera si brillamment démasquée par Madame Bat Yé’or). (2).
Fâcheusement, un lobby opportuniste imposa cette vision au Ministère des Affaires Etrangères du Quai d’Orsay et l’influença au point qu’elle devint une constante idéologique à suivre, quel que soit le Ministre en poste. Elle l’est toujours, avec l’obéissance tacite du corps diplomatique, du corps préfectoral, de la Haute Administration, des gouvernements successifs, de l’AFP et des médias qui s’y réfèrent. Inlassablement diffusée sur les élites citoyennes de trois générations (celle d’après guerre s’imbriquant aux deux suivantes), Eurabia imprègne donc, insidieusement, une zone grise de tabous et d’incorrection politique.
Depuis un demi-siècle, tous les grands Corps de l’Etat exercent cette suggestion conceptuelle, de la maternelle aux écoles élitistes, en passant par les universités, la magistrature, la presse et les médias télévisés (toujours plus omnipotentes). Nul n’y échappe, jusqu’à ce que l’addiction de ce que j’appelle « l’amour du mensonge » irriguât les esprits : une Eurabia inavouée devenant pensée unique sous-jacente, commune, collective et continûment diffusée.
Enrichie de nombreuses influences (mantras marxistes, fascistes, castristes, maoïstes et autres istes), cette doctrine minimisa et modéra les dogmes inquiétants de l’islam -chiite ou sunnite- (y compris ceux de l’ultra violent Salafisme). S’y associa le Palestinisme, avec l’assentiment de nombreux intellectuels gauchistes et de politiciens sans scrupule.
D’ailleurs, rares sont les ex-inféodés de ces utopies meurtrières qui se repentent de leurs égarements, de leurs diatribes, de leurs verbes roués, de leurs écrits collaborationnistes et en définitive, de leurs complicités collatérales.
Complices mais non coupables… Formule que n’aurait pas désavoué Ponce Pilate.
L’affaiblissement européen provient certes d’une chute démographique, de l’affaissement du christianisme et d’un floutage identitaire des nations (propice aux réécritures de l’Histoire). Ces dégradations conduisent à la dhimmitude, autrement dit : à la capitulation. Un terme jadis humiliant, non plus consécutif au fascisme nazi, mais en l’occurrence à une idéologie islamiste aussi inhumaine, d’autant qu’elle se justifie par le verbe coranique.
En 2007, les conséquences de cet axe politique fâcheux font qu’aujourd’hui la France (de même que l’Europe et la civilisation occidentale) se trouve en demeure de choisir entre quatre alternatives :
I.) L’intégration harmonieuse de millions de musulmans, en espérant la réforme de l’islam, impliquant une critique de l’immuabilité du coran ; l’exemplarité pour le moins contestable de son Prophète ; l’archaïsme et inadaptabilité de la Shari’a (3)
II.) L’expulsion manu militari des musulmans refusant de prêter serment à la citoyenneté républicaine, à la Déclaration Universelle des Droits de l’homme (et son article 18 sur la liberté de pensée, de conscience, de religion ou croyance, comme principe démocratique). (4)
III.) Céder à la soumission (la France étant le maillon faible des nations européennes).
IV.) Déclarer la guerre en bonne et due forme à l’islamisme fondamental ; réorganiser les armées et les services spéciaux en conséquence ; démasquer la propagande islamiste envers les citoyens nationaux et prévoir les mouvements de résistance qui se mettront en place.
Grâce à Dieu, un sursaut d’honneur des citoyens français (et européens) peut galvaniser le courage d’engager le combat. Il est néanmoins dommage que l’Europe ne disposât pas dans ses états-majors d’un Charles Martel à la stature du péril qui la menace.
A l’heure actuelle, si l’affaiblissement européen continuait, cela risquerait d’entraîner ses nations hésitantes et indécises à céder aux menaces puis à la stérilisation et désertification islamique. Historiquement, ce processus s’inscrit le long d’une route balisée de conflits qu’il suffit d’étalonner de flash-back signalétiques. Sans avoir à remonter jusqu’à Abraham et à la faille monothéiste qu’il engendra par Ishmaël ; ni même au fondateur de notre ère, Jésus de Nazareth, faisant apparaître son humanité fraternelle, son éthique compassionnelle et sa dimension spirituelle ; ce sera à partir du Moyen-âge que se dégageront tous les paramètres de la guerre totalitaire qui s’organise sous nos yeux.
En effet, ses fondements remontent à partir de l’an 622, l’année de l’Hégire mahométane durant laquelle, l’islam conquérant envahit l’Orient, jusqu’à ce qu’advienne l’assassinat d’Ali, gendre du Prophète, en 661, marquant un sérieux coup d’arrêt à son impérialisme. Dès lors, le schisme sunnite de Mahomet et le shiisme de feu son gendre Ali scelleront entre eux une haine mortelle qui se manifeste jusqu’à nos jours.
La conquête ayant reprit, l’an 683, ouvre l’Afrique du Nord aux guerriers d’Allah, mettant fin à la résistance berbère incarnée par une femme d’exception, la célèbre Kahina.
En 691, la mosquée d’Omar est érigée sur l’esplanade du Temple du roi Salomon (qui fut détruit par les Romains). En 711, les peuples Maures islamisés s’emparent de l’Andalousie, avec Tolède et Cordoue, et se mirent à progresser vers la France.
En 732, les cimeterres Sarrazins d’Abd al-Rahman occupent Narbonne, pillent Marseille, les Alpes et la Bourgogne mais se heurtent à la détermination de Charles Martel devant lequel ils sont vaincus, à Poitiers et à Tours, stoppant net la conquête de la France et des pays alentours.
Concernant les croisades (tant décriées par les mollahs), il faut rappeler qu’elles proviennent de l’initiative d’un acte de guerre déclenché par le Calife fatimide et chiite Al-Hakim (1009).
Après avoir persécuté les chrétiens de la vallée du Nil, ce dernier détruisit le Saint-Sépulcre et massacra les habitants judéo-chrétiens de Jérusalem. Consécutivement, à partir de Clermont, en France, le Pape Urbain II lança la première croisade.
Tout en massacrant la population locale jérusalémite, en 1099, Godefroy de Bouillon fit flotter l’oriflamme de la croix d’or de Toulouse sur la Tour de David et s’auto désigna Avoué du Saint-Sépulcre. En 1115, Saint-Bernard prêcha la seconde croisade à partir de Vézelay afin de reconstituer la chrétienté d’Orient et préserver la garde des lieux saints de Jérusalem.
A cette fin, il créa l’armée chrétienne des « moines-soldats » et des « chevaliers de Dieu », autrement dit : un mouvement de contre-jihad.
Plus tard, Saladin, fils d’un guerrier Kurde au service des Seldjoukides, chassa les fatimides d’Egypte, devint Sultan (en 1171), conquit la Syrie des Abassides et réunifia l’islam. Il reprit Jérusalem aux Croisés en 1187.
Plus près de notre modernité, depuis un demi-siècle, certains pays membres de l’ONU et de l’UE s’activent à la création d’un problématique Etat palestinien. A ce propos, il convient de rappeler que l’Etat d’Israël à pour peuple ancestral (plus de 3000 ans) des israéliens hébreux, cependant que Gaza à pour population ancestrale celle des Philistins (signifiant envahisseurs).
Depuis un demi-siècle, des autorités européennes et onusiennes s’appliquent à leur créer de toutes pièces un Etat doté d’un quelconque « gouvernement » (OLP ou autre succédané, reconnaissant ou non Israël, qu’importe). Pour elles, l’important consiste à alimenter un abcès de fixation politique utile à une géopolitique fondée sur le modèle d’Eurabia.
G.K.Chesterton disait : « Lorsque les gens cessent de croire en Dieu, ils ne croient pas en rien, ils croient en n’importe quoi ». C’est-à-dire à n’importe quelles « feuilles de routes » ou chevaux de Troie, censées apporter une paix israélo-philistine. Ces traquenards de papiers n’ont pour objet que d’affaiblir Israël et le dépouiller par morcellements de territoires rétrocédés. Le survol des mobiles de cet antagoniste arabo-judéo-chrétien (de même que la guerre islamo-occidentale) permet de remarquer que les belligérants gravitent (encore et toujours) autour de Jérusalem et du monde juif… Ce constat ramène à l’argument principal du scénario et à sa dimension métaphysique, à son centre de gravité spirituelle, à son mobile fondamental : la conquête de Jérusalem… obsession enivrante de toute la lignée d’Ismaël.
Afin de contrer cette « guerre sainte » planifée à l’ombre des minarets, il serait temps pour les occidentaux d’envisager une forme de « croisade défensive », non pour conquérir le saint sépulcre (Jésus-Christ est ressuscité), l’esplanade des mosquées ou la Kaaba (qui n’intéresse pas les non musulmans), mais pour sauvegarder la liberté de vie, les valeurs d’éthique et d’équité, la laïcité, l’universalité des Droits de l’homme et l’évolution de la modernité.
Pourquoi les occidentaux, d’obédience judéo-chrétienne et héritiers du siècle des Lumières se sont-ils installés en défensive et ne répondent-ils pas mot pour mot, coup pour coup, à la guerre qui leur est déclarée ? Pourquoi laissent-ils les initiatives attentatoires et la puissance du verbe (menaces de tueries et d’attentats) se perpétrer par leurs agresseurs ? Où sont les chefs militaires qui osent appeler un chat un chat et un conflit déclaré : une « guerre » ? Quand se décideront-ils à éveiller l’ardeur des citoyens-soldats (à l’image de l’armée de Tsahal) ? Où sont les recruteurs d’une force armée subsidiaire de civils chargés de les entraîner au combat, y compris sur les plans idéologiques et religieux ? Quel général ou homme d’Etat actuel oserait dire les paroles du prophète Joël :
« Faites cette annonce parmi les nations : Proclamez une guerre sainte ! Eveillez l’ardeur des guerriers ! Qu’ils s’avancent et entrent en campagne, tous les combattants ! Forgez vos socs de charrue en épées et vos serpettes en lances ! Que le plus timoré dise : « je suis un brave ». Hâtez-vous, venez vous tous, peuples d’alentour, et concentrez-vous ! Là, ô Eternel, fais descendre tes guerriers à toi ! » (Joël 4 : 9-11)
Grâce à Dieu, le monde libre n’est pas démuni de moyens pour lutter contre l’avènement de ce que certains de leurs adversaires considèrent comme leur ultime jihad.
Outre les milliers de « vigilants » qui suivent l’évolution de cette guerre sans nom (bien que totalitaire), les forces armées européennes conventionnelles seraient amplifiées par l’appui des coalitions d’intellectuels, de politiques et de décideurs du monde des affaires, ainsi que d’un formidable rassemblement de laïcs et de judéo-chrétiens déterminés.
S’y associeraient les catholiques ayant une juste appréciation de ce que représente Israël du point de vue de Dieu, prêts à suivre le Pape à son appel (comme ils le firent jadis) ; les chrétiens orthodoxes, aguerris par leur résistance à l’empire soviétique ; les Protestants, représentés par les Eglises évangéliques se réclamant des grands principes des réformateurs du 16ème siècle (ils seraient 260 millions) (5)
Face à cette levée de boucliers venant de tous les horizons, les millions d’islamistes radicaux conditionnés à mourir idéologiquement au nom d’Allah, devraient y regarder à deux à fois avant de se lancer dans un tel affrontement, même si pour eux la vie sur terre a une moindre valeur comparée à celle de leur fantasmatique Paradis.
Ainsi, outre ses armées ; ses services spéciaux ; l’apport de dizaine de millions de chrétiens (toutes dénominations confondues) et celui d’innombrables résistants laïcs, s’y ajouteraient les israéliens (en première ligne de défense autour de Jérusalem), ainsi que d’innombrables musulmans jusqu’alors silencieux, ayant eut à souffrir un peu partout dans le monde de la tyrannie de l’islamisme radical et de sa cruelle Shari’a.
La puissance de feu thermonucléaire et autres armements du monde occidental (y compris les armes spirituelles d’innombrables croyants) qui se déploieraient seraient terrifiants.
L’Histoire montre que se battre au nom de la liberté de vivre est plus forte que celle de mourir pour une idéologie. Les deux précédentes guerres totalitaires sont encore à portée de mémoire.
F.C. (francelier@tele2.fr)
Nda. Ne vaut-il pas mieux écrire le scénario d’une « fiction » de ce type que de la voir se mettre en pratique ? Mais quel Producteur européen oserait la Réaliser sur grand écran ?
(1) Ecrivain. Scénariste. Conférencier. Pasteur/Evangéliste. Fondateur de Friends of Jesus the Jew. Dernier ouvrage : Le choc des religions. Ed. Presses de la Renaissance (2005)
(2) “EURABIA”, titre d’un livre de Bat Ye’or. L’ouvrage démontre que cette mutation de l’Europe en monde arabo/méditerranéen est fondamentalement anti-chrétienne, anti-occidentale, anti-américaine, et foncièrement antisioniste. Son projet idéologique consiste à islamiser tout le continent. Cette Euro-Arabie devient une aventureuse identité. Le continent européen y perdra son histoire et son honneur.
(3) La shariah permet le meurtre des apostats, galvanise le prosélytisme des non musulmans, les conversions forcées, la dhimminisation des vaincus (devenant citoyens inférieurs) et exhorte tout musulman à l’extermination les juifs. Elle ordonne que les femmes condamnées soient lapidées à mort ; subissent l’ablation du clitoris et soient frappées pour être disciplinées. Pire encore, les mères palestiniennes enseignent à leurs enfants de 3 ans l’idéalité du martyr, grâce au sacrifice islazmikaze.
Mais ce qui est le plus inquiétant, c’est l’immense silence planétaire des musulmans pseudo modérés, à part quelques milliers de courageux d’entre eux qui osent parler et vouloir réformer les commandements barbares de l’islam radical. Tout musulman qui ne dénoncerait pas publiquement l’inhumanité de la Shari’a et du fondamentalisme islamique ne peut être considéré comme « modéré ».
(4) Comme tout autre immigré, ils sont les bienvenus en France pour y vivre de leur travail, mais ils doivent respecter les valeurs, mœurs, coutumes et lois républicaines et s’y adapter, à l’exclusion de toute autre loi, code et système de valeurs. Ce manquement constituerait une rupture du pacte d’accueil républicain entraînant l’expulsion. S’ils veulent devenir français et bâtir avec la République du troisième millénaire un avenir commun : oui. Mais à contrario, ils sont invités à partir. Les musulmans ne sont pas nos ennemis, seuls ceux qui sont sous l’influence de l’islamisme idéologique.
(5) Rien qu’aux USA, leurs églises évangéliques comptent plus de 50 millions de fidèles qui, s’appuyant sur la Bible, honorent le peuple juif et l’État d’Israël
October 28, 2007 at 3:11 pm
Un discours auquel je souscris sans faille, la Chrétienté pèse le double de la Oumma, c’est un arc qui va d’un bout à l’autre du détroit de Béring et d’un bout à l’autre des deux Amériques, cela va bien plus loin que de l’aimable oecuménisme , c’est maintenant d’Alliance qu’il s’agit, que l’on soit catholique , protestant , orthodoxe ou simplement un laïc qui entend rester libre et maître chez lui et, bien au-delà de cette Alliance chrétienne, un main tendue vers Israël qui lutte seul.
Si cet arc se ressoude,tient et montre qu’il a des arguments politiques(y compris physiques) , beaucoup sur les cinq continents lui en seront redevable comme l’Ethiopie-orthodoxe) ou les Philippines(catholiques) ou les chrétiens du Nigéria(anglicans ou protestants) qui sont confrontés à de véritables agressions.
Sans oublier que l’Islam n’agresse pas seulement juifs et chrétiens , mais tout ce qui ne lui est pas soumis(voire situation en Inde , dans le Cachemire, ou encore en Thaïlande).
La peur changera de camp.
March 30, 2010 at 7:19 pm
Mercredi 24 mars 2010 3 24 /03 /2010 07:10
Exclusif : Bat Yé’or interviewée par François Célier
pour aschkel.info et lessakele
Très bientôt vous retrouverez cet entretien en audio enregistré dans le studio de Jerusalemplus.tv
Aschkel : Nous vous proposons un dialogue à deux voix de haute tenue :
Témoins et Sentinelles
– l’une juive, de Bat Ye’or, historienne britannique, réfugiée au Royaume-Uni, parce que sa famille a été déchue de sa nationalité égyptienne, en 1955.
– l’autre chrétienne, du Pasteur François Célier,
Cet entretien, animé par François Célier, réunit deux personnalités reconnues, sur le thème de l’islamisation de l’Europe et du conflit qui oppose l’Islam aux autres religions minorisées d’Orient.
Bat Ye’or est la première à avoir levé le voile sur le sort des minorités sous l’Islam. On lui doit d’avoir forgé et popularisé le concept de « dhimmitude », qui accorde une citoyenneté de seconde zone aux « gens du Livre », là où l’Islam s’est imposé comme civilisation dominante. Ses ouvrages ont fréquemment été préfacés par le sociologue et théologien protestant Jacques Ellul.
Elle est devenue célèbre, à partir de 2005, pour son livre « Eurabia, l’axe Euro-arabe », réécris en français l’année suivante. A partir du choc pétrolier de 1973, l’OPEP et les pays arabes ont mis l’Europe à leur merci, en négociant à leurs conditions, toute fourniture énergétique.
L’un de ces alinéas concerne la mise sous pression médiatique et diplomatique d’Israël. Un second volet de ces exigences correspond à la poussée immigrationniste et à la diffusion islamique sur le vieux continent.
On ne présente plus François Célier, ce grand ami d’Israël qui démultiplie les talents :
Né à Avignon. Marié, père de 3 enfants. Autodidacte. Ebéniste. Ecrivain (littérature, essais, théâtre). Pasteur. Scénariste (TV / Cinéma). Journalisme. Conférencier.
par Marc Brzustowski
François Celier :
Bat Ye’or, en toute indépendance d’esprit, essayons de faire le point sur la situation politico-religieuse en Eurabia occidentale.
Vous avez étudié les effets de l’expansion mahométane dans les pays chrétiens, de même que sa stratégie offensive (qui n’a jamais cessé depuis 14 siècles) à l’encontre des pays réfractaires à l’Islam, donc pays à conquérir.
Quant à moi, philosophique autodidacte, je suis avant tout un homme de foi en l’Eternel D’… c’est pourquoi mes analyses présentent toujours un angle métaphysique.
Pour moi, le scénario alarmiste de notre futur prochain s’est amorcé un certain 11 septembre 2001, mais vous m’aviez précédé depuis bien plus longtemps…
Au début du XXème siècle, les régimes de type soviétique intoxiquaient leurs populations par des propagandes humanitaristes et d’improbables lendemains qui chantent.
Au XXIème siècle, les régimes dominateurs qui invoquent paix et tolérance, associées à une désinformation fondée sur un énorme mensonge impliquant l’inversion des valeurs de liberté et du droit humain, grâce à la duplicité de la Takkia coranique, qui constitue le code législatif de la Chariâ.
Bat Ye’or, Comment voyez-vous nos lendemains qui n’en finissent pas de déchanter ?
Bat Ye’or : Je suis assez pessimiste. Je constate tout d’abord que l’immense majorité des Européens ignorent des concepts clés pour comprendre les défis contemporains, ceux de jihad et surtout de dhimmitude. Cette carence les rend incapables d’ajuster des politiques aptes à juguler le terrorisme islamique mondial et à affirmer les principes fondateurs de leur identité et de leurs libertés.
En outre, l’affaiblissement des structures démocratiques par l’autoritarisme hégémonique de l’Union Européenne (UE) entrave, sinon supprime la liberté du débat politique et d’opinions.
L’UE s’est donné des instruments politiques et la légitimité de mener une gouvernance supranationale qui demeure opaque aux Européens. A leur insu, ils sont gouvernés par la Commission européenne dont ils n’ont pas élu les commissaires et dont ils subissent les politiques.
Enfin le multilatéralisme prônée par l’Union Européenne comme étant la panacée propre à assurer la paix mondiale, soumet les populations européennes à la gouvernance de réseaux internationaux où l’influence de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), est prépondérante dans leur vie quotidienne.
François Celier
A l’heure actuelle, la pression démographique musulmane (arabo-africaine) lui permet d’infiltrer tous les rouages de nos sociétés historiques, ouvertes et démocratiques. Les occidentaux sont anesthésiés par la pensée unique d’une « Paix et Justice » conditionnée au “Palestinisme”. Ignorant du séculaire Califat Universel qui se met en place, ils se trouvent en état de capitulation prochaine.
Par ailleurs, de plus en plus contaminée par le prétexte Palestinien (jadis Sarrazin et Barbaresque) l’Europe, montre une affligeante unanimité dans sa réprobation de l’existence de l’Etat d’Israël, pourtant le seul rempart qui la protège contre des millions de musulmans additionnels convoitant ses richesses et son asservissement.
Israël est la seule démocratie qui défend réellement sa propre population et son territoire contre les agressions permanentes du terrorisme jihadiste, mais aussi contre l’OCI, une redoutable organisation transnationale qui regroupe les pays islamisés agrégés à l’Oummah (1,3 milliard de musulmans).
Agissant déjà comme un Califat universel, l’OCI représente un ordre qui réunit en son sein les pouvoirs politiques, religieux et législatifs fondés sur les valeurs et l’enseignement du Coran et de la Sunna.
Or, l’OCI est l’antithèse de l’Union Européenne qui sépare le religieux de l’Etat, la laïcité de sa vie publique et des relations internationales.
L’OCI comprend une Cour islamique Internationale de Justice et une Commission permanente des Droits de l’Homme fondée en 1990 sur la Déclaration du Caire des Droits de l’Homme en Islam.
Toutes ses Institutions doivent se conformer aux valeurs islamiques et aux injonctions de la Charîa. Elle est une véritable contrefaçon du Droit Occidental et de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948.
Par conséquent, ce ne n’est pas la pratique religieuse de l’islam des musulmans qui serait le plus à craindre (à peine un cinquième des textes coraniques), mais les Lois de la Charîa qui sont antinomiques aux Droits et valeurs de l’Occident.
Toutes les grandes religions ont eu leurs excès, leurs guerres, puis leurs aggiornamentos pour une croyance se distinguant du Politique et de l’art de vivre.
Comment faire admettre aux musulmans que le Coran, intangible, inamovible et incréé (alors qu’il connu plusieurs réécritures) puisse être révisé ; et que son Prophète (pas si exemplaire que ça !) soit un modèle en art de vivre au XXIème siècle ?
Comment pourraient-ils entreprendre et réaliser la séparation de la Mosquée et de l’Etat ?
Bat Ye’or : Les Occidentaux ignorent les débats qui agitent le monde musulman depuis trois quarts de siècle sur la restauration du Califat, organe à la fois politique et religieux représentant toute la communauté musulmane universelle. Or ce Califat est déjà en place et dicte sa politique aux gouvernements européens trop heureux d’obtempérer, reproduisant le schéma des vizirs chrétiens dhimmis. C’est ainsi que l’immigration musulmane se poursuit, soutenus par les lobbies ‘humanitaires’ européens rattachés à l’OCI et à la Commission européenne.
L’influence de l’OCI en Europe s’exprime dans l’enseignement scolaire et universitaire, le principe de la discrimination positive qui se conforme à la demande de l’OCI, par l’implantation en Europe des lois coraniques du blasphème, des tribunaux charia et de la banque charia, pour ne mentionner que les aspects les plus évidents.
L’Union européenne n’a pas vocation à protéger l’identité et les valeurs judéo-chrétiennes qui sont le fondement de la civilisation occidentale. Non seulement elle s’est abstenue de les mentionner dans sa Charte mais elle les a même niées afin de satisfaire les populations musulmanes immigrées. L’islam, en effet, conteste l’identité judéo-chrétienne puisque, selon le Coran, le judaïsme et le christianisme sont des aberrations d’un islam antérieur à ces deux religions.
L’on a tort de penser que l’islamisation de l’Europe est un phénomène qui s’impose de l’extérieur. Elle s’appuie sur deux pôles aux politiques convergentes, l’Union européenne et l’OCI. On le voit bien dans le procès intenté à Geert Wilders, parlementaire hollandais soutenu par un large mouvement de révolte européenne et considéré par son gouvernement comme un ennemi.
Vous mentionnez le “Palestinisme”. C’est une idéologie qui entérine l’alliance d’Hitler avec la Palestine représentée par le mufti de Jérusalem, Haj Amin al Husseini, alliance visant à exterminer le peuple d’Israël. On ne doit pas oublier la présence de la Palestine jusque dans les camps d’exterminations, visités par le mufti. Cette politique conjointe nazi-palestinienne s’exprime maintenant par les termes : processus de paix, paix et justice. Mais il s’agit ici de la paix et de la justice islamique c’est-à-dire celles du jihad et de la dhimmitude. Les termes n’ont plus la violence de la période nazie, mais les objectifs demeurent les mêmes.
C’est le palestinisme qui cimente l’union Euro-OCI et qui sape les fondements du christianisme par la négation de ses racines bibliques remplacées par leur interprétation coranique. L’islamisation théologique du christianisme représente un processus antisémite courant à l’époque nazie poursuivie aujourd’hui dans le palestinisme. Les Eglises et les gouvernements de l’UE l’encouragent par leurs pressions sur les récalcitrants, espérant ainsi par l’élimination d’Israël et de la Bible, et par la déchristianisation de l’Europe, favoriser le rapprochement avec l’islam.
Nous ne pourrons développer une pensée critique chez les musulmans que si nous-mêmes nous exercions cette critique des textes et de la politique islamique et demeurions fermes sur nos principes éducatifs et les critères de nos valeurs. Or nos autorités nous musèlent sous l’accusation d’islamophobie et s’abstiennent d’encourager les musulmans libres-penseurs.
Le multiculturalisme détruit la pensée rationnelle occidentale et son identité.
François Celier.
Les événements s’enchaînent et vont bientôt se télescoper…
Etayé par une analyse objective basée sur des faits, des déclarations et des constantes observées depuis une dizaine d’années, l’évolution géopolitique et l’orchestration du conflit planétaire qui s’organise montre que le jour du jihad majeur paraît être inéluctable.
Si certains peuvent penser « pourquoi des paroles si alarmistes ? »
C’est l’Histoire des sociétés humaines qui leurs répond.
Des prémices plus ou moins apocalyptiques ont toujours caractérisé l’effondrement des empires et des totalitarismes au cours des siècles.
Celui qui se présente aujourd’hui, et que je persiste à caractériser comme une guerre métaphysique, s’en distingue par une agressivité irrationnelle des nations contre la centralité spirituelle de Jérusalem et l’existence d’Israël.
Indépendamment des tentatives aberrantes de dé-légitimisation de cet Etat de Droit et les menaces de son éradication par l’Amalek iranien Ahmadinejad, l’affaire des 1600 logements de Ramat Shlomo et sa récupération politique par le gouvernement américano-onusien n’en sont qu’une des charges fallacieuses qui se focalisent sur Jérusalem.
Ce nouveau prétexte des 1600 logements israéliens montre comment l’étau se resserre autour de la cité de David, enivrant jusqu’au vertige irrationnel tous ceux qui hurlent après la ville de l’Eternel.
Jérusalem devient une pierre d’étourdissement pour toutes les nations de la terre.
C’était écrit dans la Torah et dans la Bible, et cela se précise actuellement sous nos yeux.
Par ailleurs, Obama, l’étoile (filante) politico planétaire se démasque de plus en plus, révélant des intentions pro-islamistes. En dépit de sa diplomatie funambulesque et de son sourire carnassier, il laisse percevoir une hostilité foncière envers les juifs et Israël (son enfance musulmane doit y être pour beaucoup…). Les Démocrates qui l’ont fait Roi devront s’amender de leurs trahisons envers Israël, le meilleur allié de l’Amérique. Hussein Obama serait-il en train de revêtir les habits d’un Amalek d’outre-Atlantique… cependant que l’Amérique profonde demeure sincèrement aux côtés d’Israël ?
Mais n’étant ni Prophète, ni Devin, mais simple Pasteur écrivain, ais-je tort de privilégier les non-dits, plutôt que l’omerta des biens pensants ?
Et qui sommes nous, vous et moi Bat Ye’or, pour avancer nos fortes convictions auprès d’innombrable auditeurs et lecteurs qui pourraient penser différemment ?
Postées hors des murailles de Jérusalem et d’Israël, serions-nous des sentinelles ?
Bat Ye’or : Obama n’a pas été plébiscité par les Démocrates seulement mais également par toute l’Europe et l’OCI. Son programme avait été exposé préalablement dans une publication en 2008 rééditée en 2009, Changing Course. A New Direction for U.S. Relations with the Muslim World. U.S.-Muslim Engagement Project. Sa politique applique à l’Amérique l’idéologie, les principes et les instruments forgés par l’Union Européenne et qui l’ont conduite à la situation que nous connaissons aujourd’hui. Si Obama juge que la construction de quelques logements pour des familles juives en Judée/Israël met en danger la superpuissance américaine, c’est qu’Obama a déjà perdu la guerre. Ce n’est pas sa retraite derrière un pâté de maisons juives qui le protégera de ses ennemis, ni la vente comme l’a fait l’Europe, des droits juifs aux jihadistes en attendant de céder ceux des Américains.
Je ne vois pas l’intérêt pour l’OCI de susciter un conflit majeur contre l’Europe car celle-ci est déjà maîtrisée et contrôlée par les cellules jihadistes indigènes, le terrorisme extérieur et les menaces économiques de l’OCI. L’Europe s’est rendue aux terroristes de l’OLP en 1973 sans livrer bataille et a été depuis trop heureuse de verser des milliards aux Palestiniens, de les soutenir contre Israël sur tous les fronts et de se livrer à sa passion paranoïaque : la haine d’Israël tout en favorisant l’islamisation de son propre territoire. En ce moment l’Europe remplie un rôle primordial pour l’OCI : initier les élites musulmanes à la gestion moderne des sociétés. Cette fonction fut celle des élites chrétiennes dhimmies après l’islamisation de leurs pays. Leur utilité dans le transfert des connaissances terminée, elles furent éliminées. L’Europe prétend aspirer à jouer un rôle majeur sur la scène internationale et accuse Israël de l’en empêcher. Mais en fait depuis 1973, ce rôle ambitieux dont elle nous rabat les oreilles se limite à un combat de mercenaires au profit de la Palestine et de l’OCI et dans l’exécution de leurs basses œuvres. Toutes les campagnes anti-israéliennes de boycott, de diffamation, d’accusation d’apartheid sont financées et inspirées par la Commission européenne.
Quand à Israël, il est investit d’une signification primordiale dans le conflit de civilisations actuel. L’affirmation de la légitimité souveraine d’Israël dans son pays s’appuie sur l’histoire biblique et post-biblique. Or le Coran donne de l’histoire juive et chrétienne une version islamisée où les personnages bibliques d’Israël et Jésus lui-même, sont des prophètes musulmans. Le pays de la Bible pour l’islam est celui du Coran dont les personnages hébreux islamisés sont des musulmans. Il s’ensuit que les juifs et les chrétiens, non seulement sont dépouillés de leur identité religieuse et historique, mais également n’ont aucune racine en Terre sainte puisque toute l’histoire biblique est une histoire islamisée dont les héros sont musulmans. Cette interprétation coranique de l’histoire juive et chrétienne explique l’islamisation des lieux saints juifs. En outre, le Califat, c’est-à-dire l’OCI, a inscrit dans sa Charte le transfert de son siège de Djedda à Jérusalem, ce qui laisse prévoir l’instauration de la Charia, la destruction du christianisme jérusalémite et l’islamisation de ses lieux saints.
Les Palestiniens, qui ne sont que l’armée de l’OCI et de l’Europe sont chargés de faire triompher les valeurs du jihad et de la dhimmitude sur celles de la liberté et de la dignité de l’homme, inhérentes à l’émergence d’Israël dans l’histoire humaine. Cette guerre conjointe de l’UE et de l’OCI contre Israël génère la même attaque contre le christianisme issu du judaïsme et favorise son remplacement par un christianisme islamisé (Théologie de la libération palestinienne), étape provisoire vers l’islamisation. On voit par conséquent que l’issue de ce conflit déterminera l’emprise mondiale de la dhimmitude et la déchéance de l’Occident ou la victoire des principes de liberté et de respect des peuples. L’Europe a choisit son camp : la Palestine contre Israël. C’est ce choix qui a déterminé sa descente progressive dans la dhimmitude.
Vous vous demandez ce que nous sommes.
Rien, sinon des témoins et des voix de notre temps…
©Bat Ye’or et François Celier
Nous remercions Bat Yé’or et François Célier pour cet entretien.