La longue hibernation de ce blog est le fruit d’un certain mélange – bien trop peu de temps disponible, pas mal de projets m’occupant la tête et les mains, et une (petite) goutte de découragement de temps en temps. Cependant, il y a toujours des textes qui me poussent à reprendre le clavier, des écrits qui méritent tant d’être largement traduits et diffusés. La semaine dernière, c’était un discours de Declan Ganley, que je posterai bientôt. Aujourd’hui, c’est cet article posté par Fjordman sur le site du Brussels Journal, et qui n’est d’ailleurs pas sans rapport avec l’allocation du fondateur de Libertas.
NB: Cette traduction a été faite très rapidemment, et n’est pas totalement satisfaisante. Je compte bien y revenir ce WE et lui apporter quelques corrections et améliorations – n’hésitez pas à en suggérer!
Fjordman lundi, 20h27 2008-10-13
Mon essai intitulé « The Eurabia Code » a été publié en 2006, inspiré par le subversif « Eurabia – L’axe Euro-Arabe » de Bat Ye’or. J’ai décidé de le reprendre quasiment à l’identique dans mon prochain livre, « Faire échouer Eurabia », mais j’insérerai quelques mises à jour. L’évolution qui s’est produite depuis 2006, c’est que les dirigeants européens sont de plus en plus transparents quant à l’idée d’agrandir l’UE jusqu’à y inclure le monde arabe, bien qu’ils ne présentent naturellement pas cela comme une reddition du continent à l’Islam. Ce n’était pas un totalement secret par le passé – en 2002 déjà, Louis Michel, alors ministre des affaires étrangères belge et qui est aujourd’hui membre de la Commission européen, déclarait au parlement belge que l’UE finirait par englober l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient en plus de l’Europe – mais pourquoi donc rendre la chose publique maintenant ? Ma théorie, c’est que les chefs de l’UE considèrent leurs peuples comme étant maîtrisés et sans importance. Avec le Traité de Lisbonne / la Constitution Européenne, le peuple n’a plus son mot à dire et il peut être ignoré sans risque. Elles nous ont tenus au mépris pendant des années et ne s’inquiètent plus pour cacher ceci. Cela fait des années qu’ils n’ont montré que mépris à notre endroit, et ils ne s’en cachent même plus. Nous sommes des moutons qui ne constituent guère de menace, tandis qu’il faut continuer d’apaiser les Musulmans.
Un programme officiel visant à établir une « Union Méditerranéenne » ou « Union pour la Méditerranée », qui comprendra tous les Etats membres actuels de l’UE ainsi que la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Egypte, la Jordanie, l’Autorité Palestinienne, le Liban, la Syrie et la Turquie, a été lancé à la mi-2008, causant quelques inquiétudes chez les peuples arabes qu’une telle union ne normalise leurs rapports avec Israël. Ceci a été lancé accompagné de plans pour la création d’une « coprésidence Nord-Sud » et d’un secrétariat permanent, et une « liste succincte » énonçant quelques projets prioritaires pour la région a été dévoilée. La Commission Européenne propose la création d’une coprésidence entre un pays de l’UE et un de la Méditerranée (traduire : un pays musulman), choisi par consensus pour une durée de deux ans. Bruxelles esquisse le profil institutionnel de ce qui s’appellera le « Processus de Barcelone – une Union pour la Méditerranée ». Notez comme ils lient explicitement tout ceci au Processus de Barcelone visant à créer Eurabia que décrivait Bat Ye’or. En dépit de tout ceci, même après que l’Union Méditerranéenne fut lancée, j’ai entendu prétendre que discuter d’Eurabia était se rendre coupable de « théorie fumeuse, d’une théorie du complot dangereuse et islamophobe ».
Dans une lettre parue en 2008 dans le quotidien italien Il Corriere della Serra, l’ancien président italien Francesco Cossiga a révélé que le gouvernement de son pays a, dans les années 70, concédé la liberté de mouvement aux groupes de terroriste arabes en Italie en échange de l’immunité de toute attaque. Le gouvernement du défunt premier ministre Aldo Moro avait conclu « un accord secret de non-belligérance entre l’état italien et des organismes de la résistance palestinienne de résistance, y compris des groupes terroristes ». Selon l’ancien président, c’est Moro lui-même qui a mis au point les conditions du contrat avec les terroristes arabes. « Les conditions du contrat stipulaient que les organisations palestiniennes pourraient même maintenir des bases armées opérationnelles dans le pays, et ils eurent liberté d’entrer et de sortir sans faire l’objet des contrôles de polices usuels, parce qu’ils étaient « gérés » par les services secrets. » Cossiga a expliqué avoir appris, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, que des membres de l’OLP jouissaient de l’immunité diplomatique en Italie en tant que représentants de la Ligue Arabe. (more…)
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